Les valeureux participants :

Diaporama:

Parcours:

Distance: 52.69 km

Dénivelé positif: 900 m

Dénivelé négatif: 1468 m

Point haut: 1558 m

Point bas: 521 m

Tracé:


Visorando

Diagramme:

(Altitudes et distances en mètres)


Visorando

Cliquer sur un participant pour lire son récit de l'étape : 

  • Récit
  • Jaume
  • Philippe
  • François
  • Pierre

Descriptif du parcours:

A Aire de Cote (1085 m), emprunter la piste au bout de 500 mètres, suivre à gauche une belle piste qui suit les courbes de niveau jusqu’au Coulet (1063 m) là, bifurquer sur la droite. Passer près d’une stèle de la Résistance, poursuivre cet itinéraire jusqu'à rencontre (1100 m) d’une piste à gauche, rejoindre le Col de L’Estrade (1220 m). Poursuivre sur la piste principale et monter près de la Font de Trepaloup (1500 m). Petite descente pour rejoindre la D 269, continuer à grimper au sommet du Mont Aigoual (1565 m). Prendre plein Ouest, quitter la D 118 rejoindre la draille vers (1546 m) descendre sur la Station de Prat Peyrot (1380 m) Les sources de L’Hérault. Poursuivre par la piste qui mène au Col de la Caumette (1455 m), prendre à gauche une piste qui descend sur le Col de Serreyréde (1299 m). Prendre la D 986 sur 250 m passer au col de la Pierre Plantée continuer dans le Bois de Miquel par une belle piste jusqu’au Col de Faubel (1285m). Toujours par des itinéraires forestiers, passer par le Col des Ubertes (abri ), puis à un col (1280m) près de la Serre de Combescure : point de vue sur la vallée de La Dourbie. Descendre par la piste, jonction avec la D710. Ensuite rouler en direction d’abord, du Col des Rhodes (922m) puis ensuite, par la D 151 jusqu’au Col de La pierre Plantée (867m). Emprunter la D341 jusqu’à une épingle ; 700 m après, tourner à main droite par une piste qui mène aux Galinettes (en ruines). Contourner la Montagne de Brante, pour aller chercher le vallon de St Gleys qui amène au hameau du même nom proche de St Jean du Bruel (511 m).

Hébergement: 

Gite Aire de Cote ( 48400 Bassurels)

Restauration:

Repas du soir: Gite de la Fabarède (12230 St Jean du Bruel) 

THE étape. Le Graal, le truc dont tu rêves longtemps à l'avance, des rêves qui t'empêchent de dormir... des cauchemars quoi.
Je ne sais rien des mètres positifs et négatifs que nous allons franchir, je ne vois qu'une chose : l'Aigoual. On se connait depuis longtemps lui et moi. Mais il en connaît du monde ce mont-là. Des plus fous que nous qui le montent en courant à pied pour de bonnes causes et des effets plus pervers. Des fainéants en bagnole, d'autres en moto, des qui viennent y dormir dans leur camping-car tout confort.
Bref, l'Aigoual.


D'ici on voit la Corse disent certains, avec de bons yeux disent les autres. Ici soufflent des vents terribles, avec quatre "R" et un "EUH" à la fin. Tous les nuages du monde y ont rendez-vous pour faire leur vidange.
Pas de bol, quand nous y arrivons après une belle montée régulière et pas si difficile que ça (merci les barres de fruits), il y fait grand soleil, pas un souffle mais la Corse a dû bouger car on ne la voit pas, pas plus que la mer.
En bons sportifs que nous sommes on se tape une mousse au bistrot.
Pendant le repas je me paye le luxe d'un GP moto sur mon téléphone sous le regard narquois de mes condisciples cyclistes. C'est un peu surréaliste de voir débouler à 370 km/h des bécanes-fusées quand on dépasse soi-même péniblement les 5 km/h en montée. Bon, Marquez leur met la pâtée une fois de plus, même pas drôle.
On reprend les vélos et zou direction ... l'enfer, les drailles à moutons.
Cet animal a tous les défauts et une qualité, laquelle ? Cherchez !
Je dois quand même préciser à Philippe que le Patou ne CONDUIT pas les moutons, il EST un mouton lui-même, enfin on le lui fait croire en le mettant tout petit au milieu des moutons, ensuite comme il reste un gros chien avec de grandes dents il défend ses frères les moutons contre le loup et accessoirement le touriste qui le trouve mignon le gros chienchien... (au fait remplacez mouton par brebis sera plus juste).


En tout cas en groupe c'est ce qui se fait de mieux pour semer la merde. Ah non ! Il y a aussi le supporter de football qui est pas mal, mais dont la laine fait de moins jolis pulls, par contre l'haleine peut se distiller, il y a de quoi faire...
Les moutons, donc, nous ont laissé x possibilités de nous casser la gueule. Comme ils ne connaissent rien au vélo ils creusent juste leur chemin un peu plus que la longueur d'une manivelle de pédalier. Résultat une fois sur deux tu es éjecté de leur trace en posant la pédale sur le bord.
Après avoir récupéré un chemin plus carrossable nous faisons l'expérience qui attend tout cycliste au coin du bois, celle de la crevaison. J'y vais de la mienne bien sûr, et pour bien faire les choses je crève quatre fois pour le prix d'une, l'épine vengeresse a piqué à répétition.
François, toujours aussi original, s'arrange pour faire la sienne avec une figure acrobatique que nous ne verrons pas. Il s'était fait distancer pour aller voir s'il ne pouvait pas récupérer une lauze sur le toit d'une ruine, prend une remorque la prochaine fois !
Je recrèverai en arrivant au gîte, manquant de m'étaler à l'entrée du parking, décidément c'est ma journée.
J'ai beaucoup aimé ce gîte qui est comme un petit village, j'ai moins apprécié la tenancière qui voulait nous faire payer les restes du repas du soir qu'on voulait emporter pour accommoder nos pâtes du lendemain midi. Où va se nicher la pingrerie!
Nous avons un petit coup de mou diplomatique entre nous à cause de ces foutus cocos de cheminots grévistes (humour) qui vont nous obliger à écourter le périple. Rien de grave il y a toujours une solution entre gens intelligents qui savent se parler. (les cheminots devraient prendre exemple)
N'empêche que ça sent la fin, demain nous faisons le dernier bout des deux premiers tiers. Je ne vous ressors pas mon Pagnol, son César et ses quatre tiers que ça dépend de la taille des tiers... Mais ici le troisième tiers fera 1/6ème puisqu'on supprime le dernier douzième, va-t-en comprendre!

Je quitte Aire de côte avec le Berlingo. Pour rejoindre la route qui conduit au Mont Aigoual, j’emprunte une piste forestière qui descend sur une dizaine de kilomètres. Arrivé au sommet, le parking est déjà rempli de véhicules. Une course à pied se déroule en soutient à des enfants handicapés. Après avoir arpenté le site et être monté jusqu’à la table d’orientation qui offre une vue à 360°, je prends un café au bar et vais me promener en attendant mes collègues qui devraient arriver d’ici une à deux heures.

J’aperçois en contrebas deux patous qui conduisent un troupeau et je suis conquis par leur maîtrise, pas un mouton ne bronche… A propos de moutons ou de brebis (à distance, je ne sais pas faire le dinstingo). Ici encore, je ressens la même impression qu’au mont Gerbier des joncs, une fois de plus l’exploitation touristique semble au cœur des préoccupations. Mais, tout compte fait, si le site existe encore grâce à ça, je ne vais pas crier au loup (pardon Jaume), d’autant que pas mal de lieux en France doivent leur survie à ces flux touristiques.


Mes collègues arrivés et une autre boisson avalée avec eux, je visite le musée avec Pierre. Un des permanents météorologiste, très sympathique, nous donne des explications détaillées sur l’Aigoual qui depuis ses 1565 m d’altitude est un des points de France où les écarts climatiques sont les plus prononcés (2 mètre d’eau par an et 250 jours de brouillard, mais aussi de fréquents vents violents soufflant régulièrement à plus de 250 km/h). A l’énoncé de ces valeurs on se dit qu’on a beaucoup de chance de nous y trouver sous un soleil radieux. 
Après le déjeuner, pris sur un plateau herbeux, maculé de crottes de brebis (ou de moutons ???), nous descendons vers Saint Jean du Bruel. Nous sommes en forêt une bonne partie du parcours et sur des pistes assez roulantes mais parfois caillouteuses.

C’est en début d’après-midi que, sur un de ces parcours rapides, j’entends soudain ce "pschitt' caractéristique… Zut (pour ne pas dire M...) j’ai crevé. Je crie un bon coup et mes collègues, solidaires, stoppent aussitôt pour me prêter main forte. Une fois la rustine posée, j’en profite pour tester ma bombe de CO2 qui fonctionne parfaitement et m’évite de jouer le "Shadok". Après quelques kilomètres d'une des plus longues descentes sur bitume de la LPDE, nous bifurquons sur une piste située quatre kilomètres avant notre point d’arrivée. Petit festival de flaques, d'ornières bien boueuses et de passages ravinés.

C’est à seulement quelques pas du gite que Pierre se retrouve avec un pneu à plat. On ne comptera pas moins de trois ou quatre trous sur sa chambre à air, à croire qu’il a pris une ronce dans le sens de la longueur, ce qui n'est pas à la portée du premier venu. Quant à François, qui s’était arrêté quelques centaines de mètres en amont, nous commençons à nous inquiéter de ne pas le voir arriver. C’est précisément au moment où nous décidons de retourner à sa rencontre que nous le voyons arriver, une chambre à air en croix sur les épaules. Il vient de vivre une relation périlleuse avec un rocher sur lequel il a buté violemment et qui lui a "seulement" valu un pincement de chambre à air… Finalement, s'il est à retenir un fait marquant sur cette étape c'est bien que chacun de nous a eu droit à sa crevaison. La routine quoi, sur ce type de parcours.

Arrivés au gite (que nous avions déjà visité lors de la GTMC), Pierre et François évoquent la possibilité d’écourter la randonnée, pour des raisons par ailleurs compréhensibles. Cet imprévu crée quelques tensions que Pierre réussira cependant à apaiser grâce à une proposition qui permet à Jaume et moi de continuer moyennant une petite modification d’intendance.

De même, que rien n’est jamais totalement plat quand on fait du vélo, rien n’est jamais totalement lisse quand se retrouve à plusieurs. Fort heureusement nous n’atteignons pas ce nombre fatidique de cinq qui faisait dire à Georges Brassens :

«Le pluriel ne vaut rien à l'homme et sitôt qu'on
Est plus de quatre on est une bande de cons… »

Sur ce coup, nous venions de l’échapper belle et précisément, que demander de plus qu'une échappée belle lorsqu’on fait du vélo ?

Montée matinale : il faut cette fraîcheur matinale, car ça va grimper. Cela fera la deuxième fois que je grimpe en VTT le Mont Aigoual, nous allons utiliser à peu près, le même itinéraire. Au lieu dit « Le Coulet ».

 

On surplombe une vallée qui va vers Valleraugue. Paysage si cher a cet autre auteur Cévenol André Chamson surtout avec son livre « Les Hommes de la route ».
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Chamson).
Avec ses différences de bleus, cette vallée et les sommets lointains, on se serait cru dans un camaïeu de bleu et de violet. Je ne sais par quel hasard, tous les trois, les anciens professionnels du spectacle, nous avons eu une pensée pour un ami disparu trop tôt et bien vite dans « un éclair »…. Salut à toi Serge.
Nous reprenons notre grimpée. Je mets pied à terre peu de fois, je suis bien content. Sauf vers l’antépénultième ressaut, un peu avant la Fontaine de Trepaloup.
Petit café en terrasse à l’observatoire météorologique, je fais abstraction de la foule nombreuse et des traileurs rutilants qui arrivent au son de la sono. Un repas à la l’ombre d’un pin à crochet. Je suis de nouveau dans la voiture, je vais à la recherche de mon couteau, j’ai bon espoir. Je vais cueillir la D 996 au Col du Perjuret. La route est magnifique et je me laisse aller à vagabonder. Et les souvenirs reviennent, mon frère cycliste mais avant tout pistard. Je l’ai souvent accompagné lors de ses entrainements, le soir, sur la vieille piste en bois du Veld’hiv poussiéreux.


Bien sur, cela nous rajeunit pas ;

Cela ce passe avant 1961, je n’étais pas bien grand mais je m’y vois très bien encore. Tous ces vélos à roue fixe avec leurs boyaux rouges en soie gonflés à 12 kg, l’odeur subtile de « l’Embrocation Siamoise » et les vestiaires sous la partie centrale. La rumeur sourde et chuintante des roues qui tournaient en sifflant sur le parquet en lattes de bois de la piste.
Puis ce souvenir suprême de voir, la star du moment, Roger Rivière.

Pour moi, cette remontée dans le temps, dans cette descente où une chute funeste brisa la carrière de ce garçon, qui eu un destin fort trouble et plein de controverses. Je m’arrête à la stèle où s’est produit cette chute, qui arrêta net la carrière du vainqueur du Vigorelli.

Je suis bien triste de cette affaire qui est une des facettes du monde du vélo, avec toutes ces zones d’ombres, de tricherie, de dopage et autres simulacres.

Mais malgré toutes ces choses, ce mythe a bercé mon enfance. Ce sport faisait rêver le monde entier qui, à l’époque, ne s’inquiétait pas de ces pratiques. Car, lorsque je vois tous ces athlètes qui tournent mal, qui ont triché et qui se sont intoxiqué avec des produits nocifs, j’en suis bien triste. Malgré tout cela, je pédale quand même car les sensations que me procure le vélo, sont assez extraordinaires, alors, je roule à l’eau plate mais avec du pastis dedans et bien sûr du vin rouge en plus mais uniquement le soir dans les gites. Pas comme certain que je connais, dont je ne dirai pas les noms et qui n’ont pas de tendinite au coude.
Sur le chemin du retour vers notre gite à St Jean du Bruel, je me rappelle avoir lu un autre livre de Jean Carrière « la Caverne des Pestiférés » qui l’a campé dans la vallée du Trêvezel affluant de la Dourbie à Comeira (aire de Comeizas) non loin du hameau de Trèves. Le Trêvezel a lui aussi un affluent chargé d’histoire. Tout d’abord, il change de nom. Au début de son cours après avoir pris naissance au Col de la Serreyréde, il s’appelle la rivière du Bonheur, ensuite, il disparaît sous terre à la perte du Bonheur (j’ai dis perte !!!) et après avoir cheminé sous le « Karts de Camprieu » celui-ci surgit à l’Abîme de Bramabiau. Exploré par Martel, fondateur de la spéléologie, et ses collègues de la Vallée de la Jonte. Mais cet endroit a aussi servi de décor à André Chamson dans son livre « l’Auberge de l’abîme ».
Arrivés à St Jean du Bruel, le gite n’a pas changé, la tonnelle toujours aussi garnie. Je m’y installe en attendant mes collègues. J’ai oublié de vous dire que contrairement à François, je n’ai pas retrouvé mon couteau. Eh bien, j’en fais don au gamin ou à celui ou celle qui le trouvera. Je le lui lègue par ailleurs avec une foultitude d’histoires magiques que j’ai vécu avec ce fidèle outil… Si tu lis ce site, tu peux me le rendre si tu veux en utilisant l’onglet « Contact ». Allez, salut à toi, surtout si en plus tu trouves ma boussole que j’ai perdue (il y a déjà 5 ans sur la GTMC, va voir l’étape 7 Pont de Montvert – l’Hom) sur le Causse Méjean près du lieu dit Combebelle au pied du sommet Cargo. Pendant que je rêve encore, en attendant mes coéquipiers, qui galèrent avec des crevaisons. Je dirais même mieux un record, si je ne me trompe pas, celui-ci est de : sur un kilomètre de distance, (ça il faut le faire) ils ont tous perforé la gomme, donc, trois vélos hors de combat, mais une certaine roue a eu la chance d’avoir trois perforations en rafale. Qui ont bien sur nécessité cinq démontages sur le terrain, plus les
réparations qui ont duré jusqu'à l’apéro.

Je résume ce record unique en son genre:

RECORD DE CREVAISONS SUR UN KILOMETRE

 Sur un kilomètre,
 Trois roues de vélos à plat,
 Dont sur une roue, trois crevaisons à répétitions,
 Donc, cinq remontages et regonflages sur le terrain,
 Le tout à environ 2 kilomètres de l’arrivée.

C’est un beau record, respect, je trouve que mes petits camarades sont très forts. Ils ont rejoint avec allégresse le club très fermé des « Siamoises à Tirette ». Non, ce n’est pas un club d’échangistes, ni un truc « Olé olé », ni une revue érotique, ni un salon de massage à l’Embrocation. Je vais faire taire les mauvaises langues à ce sujet, d’ailleurs je vais vous le prouver avec cette photo :

Eh oui ! C’est un produit, inventé par Louis Désiré Auguste Rustin, qui a vu le jour le 6 août 1922: Messieurs et Dames cet homme est un très grand génie, nous devrions le saluer bien plus souvent et très respectueusement. Mes collègues, en mettant en place aujourd’hui ce record si atypique, ont du, je l’espère, avoir une pensée émue pour Monsieur Rustin.

PS : J’ai entendu dire… Hé ! Çà, c’est vraiment de la médisance, qu’il y aurait eu un individu malfaisant qui aurait… Hé ! Là je vous arrête tout de suite, ce n’est pas moi, mais où va-t-on si vous plaît ?

Ce matin c’est la montée à l’Aigoual !!
On grimpe pendant plus de deux heures, bien réguliers, avec la sérénité du lama et l’obstination du mulet, et ça marche ! On arrive tranquillement au sommet pour se payer une mousse et la visite du musée météo.
Il y a foule la haut et ça fait bizarre: ce matin on croisait une stèle, souvenir des résistants piégés par les nazis en 43, dans les bois silencieux d’en bas, et là, en plein soleil, c’est touristes, ships et course à pied contre le handicap.
On s’éloigne pour le pique nique et une courte sieste (une fois n’est pas coutume) avant la grande descente.
Ce sera triplé de crevaison juste avant d’arriver au gîte, chacun la sienne, moi en me bouffant une ornière juste avant d’arriver au gîte, mais en évitant de justesse le soleil sur les cailloux …

Le soir on aborde la question de la grève des cheminots qui va tomber juste le jour de notre retour à Pierre et moi, il nous faudrait rentrer un jour plus tôt : quid de la dernière étape ? Là je comprend que préparer avec amour une rando de A à Z n’inclue pas le moindre manquement à l’appel.
Mais on verra que ça s’assouplit avec le temps, et même la mauvaise météo… Bref une belle journée mémorable et un dîner avec des motards qui revenaient du viaduc de Millau (journée Mucoviscidose) mais sans roquefort.