Les valeureux participants :

Diaporama:

Parcours:

Distance: 54.84 km

Dénivelé positif: 1304 m

Dénivelé négatif: 1501 m

Point haut: 1206 m

Point bas:194 m

Tracé:


Visorando

Diagramme:

(Altitudes et distances en mètres)


Visorando

Cliquer sur un participant pour lire son récit de l'étape : 

  • Récit
  • Jaume
  • Philippe
  • François
  • Pierre

Descriptif du parcours:

A La Bastide Rouairoux (392 m) monter par la petite route sur le Cantignoux. Dans le hameau prendre à droite vers le château d’eau, par la piste rejoindre le Col de Bourdié (567 m), poursuivre l’ascension passer à coté d’un pylône (593 m). Continuer à gravir par les lacets jusqu'à apercevoir une borne armoriée (752 m). Suivre la piste principale afin de parvenir à une aire de pique nique (833 m). A la fourche, à gauche pour atteindre le Col de Beson (792 m). A la bifurcation suivante, suivre la piste qui longe le ruisseau de Beson et descendre trouver le Pont du Poulailler (734 m) sur la D88. Remonter celle-ci sur 400 mètres, tourner à droite en montant jusqu'à une fourche vers 800 mètres d’altitude utiliser la piste de gauche. A la prochaine fourche (850 m) idem à gauche. Rejoindre vers 900 m une piste qui arrive de la gauche, continuer vers un autre carrefour, là prendre le sentier à gauche qui mène à un col (949 m) près du parc éolien. Poursuivre en direction de la Fontaine et de la borne des Trois Évêques (920 m). Arriver au Plo d’Enbayle, poursuivre la montée par la crête pour parvenir à une bifurcation (963 m) et aller à gauche près du point de vue du Roc de Peyremaux (1000 m). A la bifurcation suivante aller à gauche en suivant la route forestière qui passe en dessous du lieu dit Faufrancou vers 1017 mètres. A la fourche suivante emprunter le sentier montant qui débouche sur la D87 au Portail de Nore (1153 m), la suivre pour arriver enfin au sommet du Pic de Nore à 1211 mètres d’altitude. Partir par la D 87. Au point de vue (1181 m) à droite toute, descendre vers les Combes et retrouver à nouveau la D 87 vers 950 m et arriver à Pradelles –Cabardès. Dans le village passer à côté du lac (811 m), rejoindre le Col de la Prade (781 m). Remonter vers Piquetalen prendre la piste qui traverse le parc éolien, la descendre sur le Pas de Montserrat (786 m). Contourner la Serre de Montredon et descendre près de Matte Arnaud à la citerne (674 m), prendre à gauche la descente sur le village de Trassanel (442 m), à la sortie de celui-ci bifurquer à droite pour plonger sur le ruisseau de Combe Randou à 375 mètres. Remonter sur le village de Marmorières (383 m) prendre la D 511 à la sortie du village plein Sud emprunter la piste qui file vers les Clausels et descendre sur Sallèles en Cabardès (230 m). Rejoindre la Croix du Plo suivre dans les vignes une piste qui se dirige Sud-Est en descendant à rejoindre la D 111 (206 m). Mais restez bien sur la piste qui mène au Terminus à Villeneuve en Minervois à 192 mètres d’altitude.

Hébergement:

Départ d'étape:

Gite de Montplaisir (81270 Labastide Rouairoux)

Hebergement et restauration: 

 Arrivée d'étape et repas du dernier soir:

Auberge de la Clamoux (2 place de la grande fontaine - 11160 Villeneuve en Minervois) 

Clap de fin.
Il est difficile de se quitter après 12 jours d'aventure.
Nous nous promettons de remettre ça dès que possible, encore mieux, avec encore plus de... et encore plus de...
Nous verrons bien.
En attendant salut Jacques, Philippe et François. Ce fut une bien belle aventure à partager (comme les eaux) avec vous.
Ce n'est pas courant chez moi mais les mots me manquent pour exprimer tout ce que j'ai pu ressentir au fil des étapes de cette LPE.
A bientôt sans doute.

Cette dernière étape débute par un passage en Berlingo à proximité du Pic de Nore où une brume matinale épaisse masque le sommet. Des éoliennes, situées quelques centaines de mètres face à nous, seules les bases sont visibles. Un léger crachin achève de nous décourager et, à regret, nous abandonnons, si proches du but.
Nous avons alors la possibilité d’accompagner Pierre et François à la Gare de Carcassonne. Les horaires de leur train nous permettent en outre de prendre dernier un café avec eux. Les adieux sur le quai me plongent déjà dans une forme de nostalgie où défilent dans ma tête tous ces moments partagés. Et oui, je suis un sensible... On ne se refait pas.

Comme il nous reste une demi-journée, Jaume et moi "entrons dans le rang" pour suivre sagement le flux touristique qui gravit les sentes des quatre citadelles constituant l’ensemble médiéval de Lastours, estampillé Cathare (pour une fois à juste titre).

La seule décision importante que nous prenons avec Jaume est de nous promettre d’effectuer cette étape manquante dans les mois à venir, afin de pouvoir boucler totalement la LPDE.

 

A mes potes,


C’est ainsi qu’à l’issue du "Partage des eaux",
Me viennent à l’esprit des bribes de voyage.
Depuis la Jasserie située tout en haut, 
Au gite Montplaisir où se ferme la page.

A Saint Bonnet le Froid, un grand cru chez Marcon,
Et au Rousset du Lac, un pichet de Picrate.
Quand on est entre amis, le vin est toujours bon
Prétexte inavoué pour s’éclater la rate.

On a tous affronté des pistes incertaines,
et joué du guidon en serrant fort les freins,
Poussé nos VTT sans ménager nos peines,
Unis dans ces efforts, nous ne redoutions rien.

L’heure de nous quitter est arrivée trop tôt.
Si d’aventure, un jour, j’en avais l’occasion,
Je suis prêt à signer pour un parcours nouveau;
En votre compagnie, quelle belle évasion ! 

Comme je sais que vous êtes de fidèles lecteurs de mes propos, vous vous doutez bien que nous ne sommes pas montés au Pic de Nore en VTT, mais en voiture. Sous un crachin et du brouillard et une température assez basse. Montés au village de Pradelles en Cabardès, face aux aléas de la météo, vos deux héros rescapés de ce périple, Philippe et moi, avons pris la décision de descendre à Carcassonne accompagner nos deux autres héros, pour les mettre dans leur train. Après les traditionnels au revoir sur le parvis de la gare.

Les "restants", se sont concoctés une belle journée de fin de voyage. Ils se sont jurés de faire un jour cette dernière étape, afin de clore la Traversée de la LPE.
D’abord ils sont allés becqueter au resto et après ils ont visité les dispositifs féodaux de Lastours, très bel endroit. Le soir encore un repas copieusement arrosé. Et voila, c’est fini, une de plus à mettre à notre palmarès.
Faire tout cela pourquoi au fait ? 12 étapes (ou presque) pour être bien sur que c’est faisable et faire des contrôles :
? Pour contrôler si les eaux du Massif Central vont bien pour une partie vers l’Atlantique et l’autre vers la Méditerranée. Mais dans quelles proportions ?
? Pour comptabiliser le nombre de crevaisons faite par les uns et les autres sur la roue avant ou arrière ?
? Pour ensuite les soustraire au nombre de Pastis et verres de rouge bus en cours de route ?
? Pour obtenir quelques franches rigolades sur des histoires parfois idiotes ?
Mais aussi de faire la soustraction entre l’altitude de départ et celle d’arrivée, pour s’apercevoir que le chiffre trouvé, correspond exactement au résultat de la soustraction entre le cumul du dénivelé montée et celui du dénivelé descente, à quelques mètres près. On peut se poser deux questions : la première, est-ce que ça vaut le coup de dérouler un tuyau d’arrosage du départ jusqu'à la fin ? (Pour Pierre sur son estrade). La deuxième, est-ce que ça vaut le coup d’user la gomme de nos pneumatiques ?
Je vous laisse répondre à ces deux questions. En attendant, j’ai pour ma part déjà dans la musette d’autres périples en vue, entre autres :
? Les Bardenas Reals
? La Traversée des Hautes Alpes
? Les Causses du Larzac et du Méjean (pour voir les fleurs au printemps )
? Ou encore, la Nouvelle GTMC qui va voir le jour en janvier 2019 avec, figurez-vous, des variantes pour VTTAE. (VTT à assistance électrique).
Je sais Ramones que tu va être triste… Mais moi, dans pas longtemps, je vais avoir un « Certificat Médical » qui m’autorisera l’utilisation de telles machines. Je vais te regretter mon cher Ramones et surtout je vais regretter nos bavardages car tu as été un fidèle compagnon bien disert.


5 juillet dernière étape, en voiture, sous un temps gris et froid de chien, alors tous les quatre direction gare de Carcassonne pour un café et zou dans le TER avec Pierre, ça roule, le vélo suspendu à côté, on est tout plein de nostalgie, quel belle aventure cette ligne de partage des eaux…

Et c’est là que mon téléphone sonne, elle a fait les eaux , ils partent accoucher !
Cette enfant est charmante, elle a attendu son grand-père pour arriver: Nina est née à 16h.

Au revoir les gars, la vie continue, on se retrouve vite !

Merci Jaume pour ce partage des eaux, santé conservation !!