Les valeureux participants :

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  • Récit
  • Yvan
  • Gérard
  • Philippe
  • Yvan

Description de l'étape

Les Cernets 1142 m, récupération vers 1167 de la GTJ pédestre en direction Les Brenets 1058 m. Descente jusqu'à La Cluse et Mijoux 886 m, coupez la D 67 bis Direction "Gauffre Dessous" et "Gauffre Dessus" vers 1030 m. Ensuite, La Joux Verte 1066 m, poursuivre en montant vers un collet 1200 m, allez sur Les Grange Bailly 1176m. Descendre sur les Fourgs 1086 m couper le D 6 en direction du Grand Essart, rejoindre La Seigne 1040 m (Pas de tir Biathlon). Sur un sentier technique, comme le dit le topo, aller vers Les Hopitaux Neufs, Couper la N 57. Rejoindre la station de Metabief.
Filer sur Longeville-Mont d’Or ensuite Grange des Meix téléski 1030 m. Récupérer la route forestière « Le Petit Plau» 112 m. Quitter la route de Gits en allant au Chalet Chaumois 1110 m. Prendre la route forestière du Sapeau Légere (Chalet) 112 m et enfin descendre sur Mouthe et arrivée aux Source du Doubs, terminus à 943 m. 

Ravitaillement et hébergement

Hotel les Cernets

Yvan

8 juillet 2015 : Les Cernets – Mouthe

Ce matin nous partons sous la pluie, c’est rarement arrivé depuis que roule El Grupetto. C’est plutôt une bruine suisse et j’avoue qu’en bon méditerranéen quand il pleut je ne sors pas en VTT, alors mon équipement pluie est rudimentaire. On part à l’ouest par une route puis une piste, c’est toujours très roulant jusqu’à Pontarlier. On roule un peu sur la route puis on cherche le GR parmi les orties, on est dans le champ et le GR est entre les 2 clôtures, difficile à trouver. On prend des passages en sous-bois, l’humidité du sol et des cailloux ne facilitent pas le pilotage, surtout lorsqu’il s’agit de passages fréquentés par les randonneurs ou les troupeaux, notez bien que je n’ai pas écrit par des troupeaux de randonneurs. La pierre est lisse et la roue arrière n’accroche pas, on perd vite des watts dans les côtes, de plus que dans l’instant suivant c’est à la terre qu’il faut arracher sa roue afin de poursuivre son chemin. On pousse, on porte dans les raidillons, les chaussures peinent également à accrocher le sol.

On suit la route qui monte jusqu’aux Fourgs. On continue par des passages en forêts en alternant montées et descentes pour passer les Hôpitaux-Vieux et son parcours de ski nordique flambant neuf. On le contourne par la droite, un raidillon et on suit la piste forestière, roulante mais nécessitant un pilotage spécial entre les passages canadiens humides et les passages surélevés formés par de vieux portiques en bois ou en métal encore plus techniques et où la chute n’est jamais très loin. Les descentes se font en tension entre les vêtements trempés par la pluie et les obstacles glissants, le tout pénalisant la vitesse et la maniabilité. Quelques beaux passages jusqu’à notre arrivée à Métabief. Un super spot du VTT de descente. Le remonte-pente se perd dans le brouillard d’où émergent quelques irréductibles sur des engins adaptés à la circonstance. Echanges avec quelques adeptes du downhill. Visite d’un magasin sur le parking avec des vendeurs très sympas, discussion autour de deux VTT de descente : Rocky Mountain et Commencal Meta autour de 2 000€ mais très bien équipés. Nos co-équipiers nous retrouvent et pour le coup ils ont fait un coup de maitre, ils ont acheté un poulet fermier et son assortiment de pomme de terre sur un marché à Pontalier ( ?). On a déjeuné dans un resto de hamburgers où l’accueil étai supérieur à la qualité des gaufres, mais bon un repas chaud par cette météo, c’est régénérant ! Il faut savoir avouer ses plaisirs gastronomiques.

En sortant du resto, on regarde à nouveau le télésiège qui s’égare dans la brume et les nuages, on prendra l’autre variante, mais mon regret de n’avoir pu passer par ce tracé me poursuit encore. On contourne donc par le sud-ouest et ça monte assez rapidement en sous-bois par une piste, un chemin forestier et un monotrace. On circule sur les parcours noirs n°76-78 et 98, c’est dire l’étendue des possibilités de parcours à Métabief et ses environs. Passage à flanc de colline, à travers des prairies, le parcours est très ludique. Les conditions météo se sont améliorées, le moral également. Le pilotage est moins tendu, on évolue en ambiance forestière toute l’après-midi jusqu’aux sources du Doubs et notre arrivée à l’auberge de la source. L’accueil est assez mitigé, mais bon on s’adapte. On est des vététistes caméléons !

La phrase du jour à la dame du l’auberge à qui j’avais demandé un tuyau pour nettoyer mon vélo tout terrain : « Vous n’avez qu’à le nettoyer dans le Doubs votre vélo ! ». Ce n’est pas net tout ça.