Les valeureux participants :

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  • Récit
  • Yvan
  • Gérard
  • Philippe
  • Yvan

Description de l'étape

Départ de Trevillers 773 m direction plein EST sur le village de Fessevillers 826 m. Passage à coté du  cimetière anabaptiste de Montassier le Dessous 858 m. Légèrement Nord Est le chemin se dirige vers La Closure 793, là changement plein SUD. Car la GTJ est Nord Sud, il était temps. Descente sur le Doubs alti 487 m. que l’on suit rive gauche jusqu'à Goumois. Passage en Suisse jusqu'à La Goule (pont en reconstruction)  passage en France 544 m. Vers 657 m d’alti, possibilité d’un point de vue sur Les Echelles de la Mort : un haut lieu de la contrebande (si vous ne passez pas trop vite…) Remontée très sérieuse sur le Bois de la Biche 926 m. Pose déjeuner la voiture suiveuse est bien là. Finir l’ascension vers Fauconnière, La Cendrée (belvédère avec arrêt obligatoire, c’est ce qui est marqué sur tous les dépliants, mais pas sur le notre, tant pis !!!) Passage en falaise 987 m descente pour rejoindre la D 464 860 m Un bout de route, Les Chazeaux en direction de Blancheroche 921 m le sentier évolue sur le plateau : Petit et Grand Philibert, Les Carterons… Un peu avant le hameau Le Barboux par la D 211 rejoindre le gite de La Chabraque au lieu dit Les Lassus.

Ravitaillement et hébergement

Situé en plein coeur du Haut-Doubs à Trevillers, près du plateau de Maîche, "L'Hôtel de France" ouvert 7j/7 toute l'année offre une ambiance familiale et chaleureuse. Le restaurant, propose cuisine traditionnelle avec ses spécialités typiques de la région (friture de carpe, jambon de montagne, croûtes forestières aux morilles, fondue aux trois fromages) sans oublier ses fromages (Comté, Morbier, etc...).

Yvan

6 juillet 2015: Trévilliers – Le Barboux

Départ de l’hôtel après un bon petit déjeuner, un tracé qui suit la route puis des chemins agricoles. On passe à côté d’un cimetière anabaptiste, il faut toutefois le savoir pour le voir.
La température est bonne, le temps ensoleillé, j’ai de bonnes sensations avec le Lapierre XC 110 qui je trouve quand même un peu lourd de l’avant. Jusqu’à présent j’avais un XC 210, mais le bras oscillant arrière s’est fendu à quelques semaines du départ. On enchaine avec une bonne descente aboutissant à une base de loisirs sur les rives du Doubs que l’on va suivre un moment. On découvre de beaux spots qui donnent envie de se baigner, les pêcheurs sont déjà à l’œuvre. Les arbres offrent une alternance d’ombre et de lumière qui animent le parcours mais masquent les petits pièges de la route.
A Goumois, on traverse le Doubs au niveau de l’auberge du Savagnin, nous passons en Suisse. On suit la route puis bifurquons à droite, le parcours devient plus sauvage, on emprunte un sentier avec des panneaux d’informations pédagogiques. Une belle cascade avec des mousses et des fougères ponctue le parcours, le sentier de terre est parsemé de blocs de pierres vraiment pittoresques, beau passage. On retrouve la route au niveau d’un camping sympa, suivi d’une usine hydro-électrique. Le sentier reprend jusqu’au pont qui est en réparation, les ouvriers nous permettent tout de même de passer à nouveau en France, ouf ! Sinon ?

En tous cas, le parcours va vraiment prendre une configuration plus technique, alternant raidillons et descentes en sous-bois dans la fraicheur estivale. On a manqué un beau point de vue aux échelles de la mort, on se tâte pour descendre à l’usine électrique du Refrain, c’est niet, trop pris par notre pause déjeuner où nous attends surement déjà Jacques. On poursuit notre chemin qui remonte par une piste forestière puis un chemin agricole. On débouche sur un champ menant à une auberge, notre point de rencontre. Jacques a négocié l’autorisation de pique-niquer sur l’herbe au soleil ou à l’ombre d’un beau tilleul. Je vais faire une photo de groupe, je mets le retardateur et dans ma précipitation, au niveau du passage piéton anti-vache, je déchire mon cuissard Northwave tout neuf. Un petit bout de fil barbelé peut désenchanter un vététiste. Heureusement que l’avais également pris le vieux.

Un moment de détente puis c’est reparti par la route, on passe Fournet-Blancheroche, on continue un peu avant de suivre un chemin, puis carrément à travers champ entre les vaches et les gentianes avec leurs belles hampes de fleurs jaunes. Un peu de freeride cool, encadré par des monts brisés et quelques dépressions typiques du paysage karstique. Une dernière côte par un chemin avant notre arrivée au gîte de la Chabraque. Une belle demeure avec des chevaux dans la maison, enfin presque, mais ce détail architectural mérite d’être vu. On nettoie nos montures avant un bon repos sur la terrasse.
La phrase du jour de Jean-Pierre alias Mister Beer: « c’est la première fois que je mange une fondue sous un parasol ». Ce n’est pas le seul et pour le coup, il faisait réellement chaud au moment du dîner. La saucisse de Morteau en accompagnement, il y a plus diététique comme repas sportif.

Philippe a également appris ce jour-là le brusque décès de son père, il trouva un taxi qui l’emmena. El Grupetto venait de se séparer d’un membre fondateur pour cette GTJ.